Délaissé, le balcon d’un immeuble du XVIe siècle a été entièrement réaménagé pour offrir un espace de vie calme et vert en plein Paris.
Des mauvaises herbes, des rosiers dégarnis, des bacs en amiante posés à même le toit en zinc, une peinture bleu pâle… À leur arrivée sur le balcon dont ils auraient en charge la rénovation complète, les architectes ont découvert l’état regrettable dans lequel l’ancienne propriétaire avait laissé les lieux. Carte blanche reçue, les deux paysagistes ont donc retroussé leurs manches pour donner une seconde jeunesse à cet espace de 16 m² plein de promesses et en faire un espace à vivre où il ferait bon profiter des beaux jours dès le printemps suivant. Durée des travaux : un mois, top chrono !
Coup d’œil
Emplacement : rue de Rambuteau, Paris
Superficie : Environ 16 m² (8 mètres sur 2) ; environ 12 m² exploitables après l’aménagement des bacs
Budget : 45 000 euros
Orientation : sud-est
Durée des travaux : 1 mois (de mi-octobre à mi-novembre 2013)
Photos : Meero / © 2015 Houzz
Des bacs de plantations, disposés à l’intérieur de l’enveloppe en métal s’élèvent à mi-hauteur tandis que des renforts et des barres, installés sur toute la longueur, empêchent l’acier de plier sous le poids de la terre.
Entièrement automatisé, l’arrosage est assuré par deux tuyaux de 16 mm. L’un réalise un micro-arrosage tandis que l’autre, équipé d’un goutteur intégré, arrose à 15 cm de chaque côté du massif. Au fond des bacs, un système de drainage permet à l’eau de s’évacuer et de ne pas faire pourrir les racines des plants.
Malgré les apparences, l’estrade fait partie intégrante de la structure des bacs, conçue et posée d’un seul tenant sur le balcon. Au sol, le même ipé du Brésil que la terrasse a été posé pour effacer le jeu de hauteur. Marron vif comme le panneau de séparation avec le balcon voisin à l’origine, l’ipé a perdu sa saturation au contact des UV et affiche aujourd’hui une teinte grise.
Pour renforcer le garde-corps d’origine, les paysagistes ont rajouté des barres, fixées au plâtre au mur. Vous aimez ?
Ce petit coin cosy est directement inspiré de la High Line de New York. Au sol, aucun tapis imitation gazon, mais de l’hélixine, une mousse vivace et persistante que l’on retrouve souvent dans les jardins japonais.
Derrière le fauteuil, on distingue une boîte en bois. Y sont rangés le système d’arrosage automatique, l’arrivée d’eau, les accessoires de jardinage et le boîtier de commande de l’éclairage qui contrôle l’applique murale, équipée d’une batterie solaire, ainsi que des spots disposés dans les bacs.