L’efficacité de ces cloisons n’est plus à prouver à l’extérieur, pourquoi ne pas utiliser leurs atouts à l’intérieur ?
Pour laisser circuler au maximum la lumière dans cet espace très ouvert, il ne fallait surtout pas cloisonner l’escalier. En optant pour un garde-corps en treillage métallique souple sur lequel grimpent aléatoirement quelques branchages artificiels, les architectes ont fait entrer la nature dans la maison.
Cette jolie touche de vert est d’ailleurs renforcée par la grande fenêtre palière qui ouvre sur le jardin.
La mode étant aux espaces de vie très ouverts, l’entrée dans une maison se fait sans transition. Si vous voulez créer un petit sas permettant une douce transition entre intérieur et extérieur, le claustra peut être une bonne option. Constitué de simples bandes de bois, fixées sur un châssis, il peut aisément rappeler ceux que vous avez au jardin et offrir ainsi une belle continuité visuelle.
Nous l’avons vu, un claustra intérieur permet de délimiter les espaces et de matérialiser un sas entre eux. Dans cette zone entrée par exemple, il filtre la transition entre extérieur et intérieur mais pas seulement, puis qu’un savant jeu de banc et patères, directement intégrés à la structure, permet d’aménager ce sas de transition. Sans surcharger l’espace, le claustra devient aussi élément de mobilier et marie ainsi esthétique et pratique.
Si nos pièces à vivre sont généralement pensées pour profiter au maximum de la lumière du jour, il n’est pas toujours aisé de faire entrer cette dernière jusqu’au cœur de la maison. Souvent, entrée et cages d’escalier se retrouvent ainsi privées de lumière directe, ce qui appelle l’utilisation d’éclairage adapté.
Pour permettre à la lumière de filtrer dans la cage d’escalier de cette maison à Sydney, les architectes ont choisi de travailler le mur qui l’enveloppe comme un claustra contemporain. Le jeu des pleins et des vides ainsi créé laisse passer le regard et transforme cet espace borgne en une zone de circulation des plus dynamiques.
On a tendance ces dernières années à déposer dans nos maisons toutes les cloisons pour ouvrir au maximum l’espace. Mais pour s’y retrouver dans ces volumes surdimensionnés, il est important d’en souligner les axes de circulation. En utilisant des parois ajourées qui laissent passer le regard tout en créant une vraie rupture, on formalise le chemin à emprunter. Ainsi, dans cet appartement haussmannien revisité, des claustras détournés donnent corps au couloir sans pour autant cloisonner l’espace.
La salle de bains parentale, souvent associée à la chambre du même nom, est un espace partagé. Il est donc nécessaire de savoir y préserver une certaine intimité.
Dans cet appartement parisien, où la salle de bains est largement ouverte sur la zone dédiée au repos, les architectes du projet ont choisi de fermer l’espace à l’aide de lames de bois verticales toute hauteur. Posées les unes à côté des autres et astucieusement orientées, elles permettent de cacher le bain, puisque la personne qui entre ne peut deviner ce qui se passe derrière le claustra. Cela offre aussi le grand avantage de laisser circuler la lumière et de ne pas cantonner la salle de bains à une boîte hermétiquement fermée.
Dans ce petit appartement tout en longueur, chambre et salle de bains s’ouvrent directement sur la pièce à vivre pleine de lumière. Pour profiter de cette exposition atypique, l’architecte Glenn Medioni a choisi de traiter les portes séparant les espaces comme des claustras de bois. Un savant jeu de double porte (une pleine et une en treillage géométrique) permet selon les besoins de laisser passer la lumière ou d’occulter complètement la vue et laisse ainsi la part belle à l’intimité de chacun.
Par son joli jeu de treillage, le claustra extérieur permet de contrôler le regard et de donner à voir seulement ce qui est nécessaire. Lorsqu’il est recouvert de feuillage, il laisse aussi filtrer la lumière de façon très esthétique.
Pour transposer ce joli concept à l’intérieur, l’architecte James Russell a décidé de travailler une des parois qui ferme le patio de cette maison australienne comme un claustra revisité. Plutôt que d’opter pour une structure légère et fragile, il a choisi de cloisonner à l’aide de briques alvéolées l’espace à disposition. Le motif géométrique ainsi créé canalise la lumière tout en subtilité.
Généralement module de faible épaisseur, le claustra peut voir son épaisseur varier lorsqu’il est utilisé à l’intérieur. En plus de préserver une certaine intimité dans la chambre à coucher, une telle option, plus proche d’une étagère que d’une simple séparation, permettra de créer des espaces de rangement adaptés. Directement intégrés à la structure, ils offrent une solution simple mais terriblement efficace pour améliorer l’espace sans pour autant le surcharger.
Si le claustra se veut généralement statique, il peut être, dans sa version coulissante, un véritable atout pour multiplier les fonctions de son intérieur. Dans ce salon, lorsque le claustra est ouvert, il offre une très belle vue sur le jardin, alors que fermé, il donne à l’espace une autre intimité. En dévoilant une petite banquette confortable et une étagère de rangement, le claustra occulte une partie de la vue et crée ainsi un environnement plus propice à se ressourcer.
ET VOUS ?
Avez-vous opté pour des claustras à l’intérieur de votre habitation ?